Le jardin romain antique

Les Romains dans l’Antiquité ont créé les jardins publics et les jardins botaniques (hortus en latin). Les fontaines, les bassins aquatiques, les arbres, les fleurs, les végétaux se côtoyaient à côté des thermes.

Le jardin potager était le plus ancien jardin domestique. Il se trouvait derrière la cour.

Au bout de ce jardin se trouvaient les champs.

Les plantes romaines avaient cinq utilités :

alimentaires, fruitières, décoratives, condimentaires et tinctoriales.

Les plantes alimentaires

Les Romains ont diversifié leurs cultures : les céréales avec l’épeautre, le blé, le froment, le millet, le seigle servaient à faire du pain.

Les Romains consommaient également des légumineuses comme les pois chiches, les lentilles, les fèves ; des légumes-feuilles comme la laitue, la roquette, les bettes ; les légumes-racines comme les panais, les choux, les salsifis, les oignons, les poireaux, les asperges.

Les arbres fruitiers

La culture des vignes et des oliviers était très répandue, celle des figuiers également.

Les pommiers, les pêchers, les poiriers, les cerisiers étaient également cultivés. On peut également ajouter les grenadiers, les amandiers, les châtaigniers, les pistachiers.

Ces arbres étaient cultivés pour donner de l’ombre dans des régions très chaudes. Comme ils étaient gourmands en eau, ils étaient plantés loin des jardins potagers.

Les plantes décoratives

Les Romains aimaient la verdure dans leurs jardins. Ils plantaient donc du buis, des rosiers, des lauriers roses, des grenadiers, du lierre.

Les fleurs étaient utilisées pour décorer les tombeaux ou les temples. Elles participaient à la fête du printemps sous forme de guirlandes ou de couronnes, créées par les Coronarii, les spécialistes de la décoration florale.

Les mosaïques, les fresques des villas sont la preuve de cet attachement pour les fleurs décoratives.

Les plantes condimentaires

Les Romains aimaient ajouter des herbes aromatiques dans leurs plats. Ainsi ils cultivaient le fenouil, la sauge, la coriandre, le safran, la menthe, l’origan, l’ail, le persil et la bourrache.

Ces herbes étaient commercialisées dans l’Empire, dans les îles de la Méditerranée, comme la Crète, la Grèce. Certains marchands se sont enrichis. Ces herbes pouvaient valoir cher. Leur prix était souvent comparé aux animaux. Le safran valait un cheval ; le poivre était évalué, quant à lui, en or.

Les plantes tinctoriales

Certaines plantes étaient utilisées pour teindre les vêtements : le pastel colorait en bleu ; la garance en rouge ; le safran en jaune, le brou de noix en brun ou noir.