La langue du mois
- Christine Germond
- 11 mars 2022
- 1 min de lecture
Du latin dans le jardin
Les Romains parlaient latin. Leur langue est venue jusqu’à nous notamment dans les préfixes que nous utilisons pour former les mots d’une même famille.
Au Moyen-Âge, les moines copistes, chargés d’écrire les livres, puisaient les mots dans le latin et le grec pour traduire les textes de l’Antiquité.
A la fin de cette longue période, les nombreux voyages ont permis de transporter en Europe de nouvelles plantes. Les scientifiques ont commencé à s’échanger des plantes et des graines inconnues.
Un problème est apparu très vite : le nom des plantes. Selon le pays, les plantes ne portaient plus le même nom. Il était donc important de trouver un système de classification simple et universel.
C’est Linné qui a trouvé la solution. Ce naturaliste suédois a commencé à classer les plantes selon leurs caractéristiques. Pour les nommer, il a utilisé deux noms : le premier, en majuscule, indique le genre, c’est-à-dire son appartenance. Le deuxième nom, écrit en minuscule, indique l’espèce, la plante en particulier.

Pour être encore plus précis, un troisième nom est ajouté pour définir la variété. On ajoute également un nom pour la famille. Et à la fin, on écrit en majuscule l’initiale du chercheur qui a nommé la plante en premier.
Ainsi, la capucine est un TROPAELUM (genre) majus (espèce) L (Linné).

Le classement des plantes peut s’obtenir avec l’organigramme suivant. A chaque étape, une question est posée. Selon la réponse, on suit l’embranchement qui convient.


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